Les finances

ET LES FINANCES DE LA VILLE ?

Rappelez-vous, en 2014 certains promettaient que la Médiathèque-Estaminet serait le Titanic faisant couler les finances de la ville et que les impôts locaux augmenteraient. En 2020, chacun a pu constater qu’il n’en était rien. Le taux de taxe d’habitation a été baissé en 2015, nous l’avons maintenu lorsque le président Macron a annoncé que cet impôt ne serait plus payé par 80 % des habitants en France et 97,5 % à Grenay.

Les mêmes oiseaux de mauvais augure expliquent que la ville s’est appauvrie et endettée. La réalité est bien différente. Avec la construction de la Médiathèque-Estaminet ou du bâtiment Lacore, la ville a enrichi son patrimoine immobilier de plus de 6 millions d’€. Pour réaliser le bâtiment Lacore et les rénovations des rues Zola et Ansart, la ville a emprunté 3 millions d’€ sur 25 ans alors que ces investissements ont une durée d’usage de 40-50 ans pour les rues et de 60-80 ans pour le bâtiment. Entre 2014 et 2020 la dette de la ville est passée de 5,1 millions à 6,2 millions d’€ mais le remboursement de la dette lui a diminué de 530 000€ par an à 490 000€ par an et il baissera encore de 70 000€ à partir de 2022, donnant ainsi des possibilités d’investissement plus grandes.

TROP ÉLEVÉE LA TAXE FONCIÈRE A GRENAY ?

Avec un taux de 41 %, certains habitants trouvent que la commune exagère. Rappelons que les impôts sont l’application d’un taux à une base. Or la base de Grenay, en raison du nombre de maisons des mines, est très faible.
Avec des populations comparables Loos-en-Gohelle et Grenay ont perçu le même montant de taxe foncière, 1,3 million d’€ en 2018, alors que Loos-en-Gohelle a un taux de 27 % et Grenay de 41 %.
Si Grenay s’alignait à 27 %, la ville perdrait 500 000€. Pour les 75 % de locataires aucune économie, pour les propriétaires moins d’impôts, certes, mais des tarifs municipaux en hausse, des services en baisse et des projets arrêtés !

On fait quoi ? On gère sérieusement !